CLCV


Environnement (Entreprise de services)


La CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) est une association nationale qui défend exclusivement les intérêts spécifiques des consommateurs et des usagers.

Créée en 1952, voulue et maintenue indépendante de toute influence politique, syndicale, professionnelle ou religieuse, la CLCV intervient, aux niveaux national et local, sur tout ce qui concerne la défense des consommateurs (agrément en 1975), la représentation des locataires, l’éducation populaire (agrément en 1983), la défense de l’environnement et la représentation des usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique (2006). la CLCV a la reconnaissance spécifique.

Depuis ses origines, son action vise un monde juste et solidaire. C’est à partir des questions quotidiennes des particuliers, témoins des dysfonctionnements de la société, que l’association agit. La CLCV fédère un réseau de près de 360 associations locales et compte 31 000 adhérents. 

Nos spécificités

La CLCV se caractérise comme une association :

  • généraliste : elle  aborde l'ensemble des sujets de consommation des ménages au sens de l'indice INSEE (habitat, urbanisme, transports, services financiers, services essentiels, téléphonie et Internet, alimentation, santé...).
  • consumériste : exclusivement dédiée à la défense des intérêts des consommateurs et usagers.
  • éco-citoyenne : son action s'inscrit dans une optique de développement durable. Elle vise à faire évoluer les modes de production, de distribution, de décisions, et des modes de vie pour concilier les impératifs de pouvoir d'achat et l'exigence de réduction des impacts négatifs sur la santé et l'environnement.
  • de terrain : présente dans 72 départements en métropole et outre-mer, elle agit au plus près des habitants.
  • sociétale : elle analyse les obstacles quotidiens rencontrés par les habitants, en identifie les causes et apporte des solutions.

Elle privilégie une approche globale citoyenne intégrant toutes les dimensions de la société.



  • 1.




  • Essentielle à la vie, l'eau est trop souvent considérée comme une denrée abondante. La préserver est pourtant primordial, pour la planète comme pour notre portefeuille.

    Après avoir fortement augmenté jusqu'en 2004, notre consommation d'eau s'est aujourd'hui stabilisée. Elle reste cependant très élevée : 146 litres en moyenne par habitant et par jour. Soit trois fois plus que ce qui est nécessaire, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour répondre à nos besoins vitaux, d'hygiène et d'entretien. Il faut dire qu’en France, l'eau est d'un accès très – trop – facile. Ouvrir un robinet, prendre une douche, tirer la chasse d'eau sont des gestes quotidiens que nous faisons sans même y penser. Jusqu'à oublier que cette eau est un bien précieux, qu'elle a dû être prélevée, qu'elle a nécessité des traitements pour la rendre consommable, qu'elle devra être de nouveau traitée ensuite.

    Certes, la France dispose d'importantes réserves. Pour autant, chaque été, une partie de plus en plus importante du territoire est soumise à des restrictions en raison du faible niveau des eaux superficielles ou souterraines. Préserver l'eau est donc une nécessité. Pour notre portefeuille aussi. Selon l'édition 2020 des chiffres clés « Eau et milieux aquatiques », édité par le ministère de la Transition écologique, « la facture d’eau moyenne annuelle des ménages est comprise entre 450 euros et 550 euros en France métropolitaine ». Et elle est en augmentation. En prenant quelques bonnes habitudes, il est cependant facile de réduire notre consommation, et notre facture.



  • 2.




  • Dans le cadre d’un groupe de travail européen, dont la CLCV est membre, l'Ecolabel européen a été renforcé avec de nouveaux critères afin de réduire au maximum l’impact des cosmétiques sur l’environnement et la santé.

    L’Écolabel européen a été créé en 1992 par la Commission européenne, pour permettre aux consommateurs d’identifier les produits les plus respectueux de l’environnement tout au long de leur cycle de vie. Dans le secteur des cosmétiques, il existe depuis 2013 mais seuls les produits à rincer étaient concernés : shampoings, gels douche, savons… Depuis fin octobre 2021, il s’étend à tous les cosmétiques : crèmes, mascaras, crèmes solaires, rouges à lèvres, déodorants, … Dans le cadre d’un groupe de travail européen regroupant les États membres aux côtés d’ONG, de fabricants et du BEUC (dont la CLCV est membre), le label a été renforcé avec de nouveaux critères afin de réduire au maximum l’impact des cosmétiques sur l’environnement et la santé à toutes les étapes : production, utilisation et élimination.

    Quels bénéfices pour notre santé ?

    L’Ecolabel sur les cosmétiques garantit l’absence des matières suivantes :

    • Produits chimiques perturbateurs endocriniens (PE) − incluant ceux suspectés : étant donné leur capacité à imiter, obstruer et bloquer les hormones naturelles, l'exposition à des quantités même infimes de PE peut entraîner des effets graves et irréversibles sur la santé humaine, tels que l'infertilité, les cancers, les malformations génitales , perte de QI ou obésité.
    • Nanomatériaux : Cette décision est basée sur le principe de précaution et en raison de préoccupations concernant leurs propriétés potentiellement dangereuses et des lacunes méthodologiques pour les évaluer. Seuls ceux qui sont répertoriés comme sûrs dans des limites spécifiques par le règlement sur les cosmétiques sont autorisés.
    • Les produits chimiques par substances fluorées et polyfluorées : ils sont très persistants ou se dégradent très lentement - voire pas du tout -, parcourent de longues distances une fois qu'ils atteignent la nature et ont été trouvés chez l'homme et la faune. Ils sont liés à la toxicité et aux effets néfastes sur la santé, mais les connaissances sur les dangers de nombreuses substances de cette famille sont encore limitées.
    • Les parfums dans les produits destinés aux enfants ou commercialisés comme « doux/sensibles ». Pour le reste des cosmétiques, les parfums sont autorisés à l'exception de ceux qui sont identifiés comme allergènes pour l'homme au-delà de concentrations spécifiques. L'écolabel européen adopte une approche de précaution vis-à-vis des substances allergènes, car la sensibilité de la population générale aux substances allergènes a augmenté ces dernières années.
    • Colorants et conservateurs pouvant provoquer des réactions allergiques cutanées, des symptômes d'allergie ou d'asthme : Cela inclut les isothiazolinones, qui en plus d'êtres des substances sensibilisantes sont suspectées d'être toxiques pour le milieu aquatique.
    • Phtalates : Certains phtalates sont des perturbateurs endocriniens, sont suspectés de l'être ou pourraient avoir d'autres propriétés dangereuses. Bien qu'il y ait encore des connaissances limitées sur certains d'entre eux, tous partagent la même structure chimique, de sorte que le label écologique de l'UE a restreint l'ensemble du groupe en suivant une approche de précaution.
    • Microplastiques : Ce sont de minuscules plastiques toxiques (inférieurs à 5 mm de diamètre) largement utilisés dans les cosmétiques, entre autres produits de consommation, et se retrouvent dans les poissons, les crustacés ou le plancton et donc dans nos chaînes alimentaires. Alors que l'UE travaille sur une restriction des microplastiques utilisés dans les cosmétiques et autres produits, l'Ecolabel a une longueur d'avance.



  • 3.




  • Un déchet bien trié est un déchet valorisé ! C’est le principe de l’économie circulaire : promouvoir le recyclage et le réemploi et diminuer ainsi la consommation de matières premières. Pour vous aider à mieux trier au quotidien, suivez le guide !

    Les emballages et papiers

    Inutile de laver les emballages avant de les trier. Il suffit de bien les vider ! Briques de lait ou de soupe, boîtes de pizza, boîtes de conserve (sauce tomate…), bocaux (terrine, confiture...), les emballages salis ne gênent pas le processus de recyclage. Il ne faut pas imbriquer les emballages entre eux et ne pas les enfermer dans des sacs. Ils doivent être déposés en vrac pour ne pas gêner la séparation entre les matériaux qui s’effectue dans les centres de tri. Pour les bouteilles en plastique, il est inutile d’enlever le bouchon, il se recycle aussi. Vous pouvez trier tous les papiers (lettres, publicités, affiches…) même s’ils présentent de petits éléments comme des agrafes ou du scotch. Les processus de recyclage extrait facilement certains « corps étrangers » pour les réorienter vers d’autres filières. C’est le cas des agrafes et du scotch sur le papier cadeau, des spirales en métal sur les cahiers et des fenêtres en plastique des enveloppes. 

    Le verre

    Les emballages en verre - bouteilles, pots et bocaux - se déposent dans le bac de tri même s’ils sont cassés. Avant de les trier, pensez à retirer les couvercles. Les bouchons en revanche restent sur les bouteilles. Si les emballages en verre se recyclent à l’infini, il n’en est pas de même pour les objets en verre. Ils sont en effet d’une composition différente du verre d’emballage. Vous devez jeter la vaisselle, les vases et autres plats en verre, pyrex et porcelaine dans la poubelle d’ordures ménagères. Quant aux miroirs, les carreaux ou les vitres, direction la déchetterie. 

    Les médicaments

    Ne vous débarrassez pas de vos médicaments dans la poubelle classique ou en les vidant dans les toilettes. Vous prenez le risque que des résidus médicamenteux se retrouvent dans l’environnement. Les médicaments non consommés, périmés ou non et les restes de médicaments, sous toutes leurs formes (comprimés, pommades, crèmes, poudres, gélules, sprays, inhalateurs, flacons de sirop…), doivent impérativement être ramenés en pharmacie. Les étuis en carton et notices en papier, comme les emballages vides, sont à déposer dans le bac de tri. Les médicaments et produits vétérinaires doivent être ramenés chez le vétérinaire. 

    Les déchets chimiques

    Qu’ils soient vides, avec un reste de contenu ou pleins, les bidons, bouteilles, flacons sprays, aérosols, tubes ou pots de produits « chimiques » sont à déposer en déchetterie ou dans un point de collecte spécifique. Dans ces produits on trouve des produits de bricolage (acétone, colles, peintures, white-spirit…) et de jardinage (anti mousses, bouillie bordelaise, désherbants, insecticides, traitements des plantes contre les parasites et les maladies…). Même consigne pour certains produits d’entretien de la maison (déboucheur canalisations, décapant four, alcool ménager, bûche de ramonage …) et d’entretien de la voiture (antigel, filtre à huile, liquide de dégivrage, liquide de refroidissement…). Des pictogrammes permettent d’identifier les produits contenant des substances chimiques. Si le produit n’est plus dans son contenant d’origine, vous avez transvasé de l’alcool à brûler dans une bouteille d’eau par exemple, vous devez l’indiquer sur l’emballage au marqueur indélébile ou en collant une étiquette. Cela permettra au personnel de la déchetterie de le trier correctement et d’éviter les accidents causés par le mélange de produits chimiques incompatibles. Veillez à bien visser les bouchons et à fermer les couvercles pour éviter tout écoulement.






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